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Préparation sûre de repas écoliers

By Les articles de l’ACPCS

Préparation sûre de repas écoliers

Que vous prépariez un déjeuner ou une collation après l’école, vous ne voulez pas que les bactéries responsables des maladies d’origine alimentaire soient les compagnons de table de votre enfant.

Shannon Coombs, présidente de l’Association canadienne de produits de consommation spécialisés, propose les conseils suivants pour préparer un repas sûr :

  • Assurez-vous que vos mains, les surfaces de préparation et de consommation des aliments et les ustensiles sont propres. Utilisez du savon ordinaire et de l’eau chaude pour vous nettoyer les mains. Utilisez des produits désinfectants pour nettoyer vos surfaces afin de vous
    débarrasser des bactéries.
  • Lavez soigneusement les fruits et légumes et séchez-les avec du papier absorbant avant de les emballer.
  • Les bactéries se développent plus lentement sur les articles froids, donc tout ce que vous pouvez faire pour que les aliments froids restent froids plus longtemps est une bonne chose.  Les aliments ne doivent jamais être laissés sans réfrigération pendant plus de deux heures.
  • Les enfants aiment les sandwichs au beurre d’arachide et à la confiture pour leur goût. Les parents apprécient ce type de déjeuner car il est facile à préparer et ne nécessite pas de réfrigération. Les autres aliments qui correspondent à cette description sont les fruits et légumes frais non coupés, le fromage à pâte dure, la viande et le poisson en conserve non ouverts, les croustilles, le pain, la moutarde, les cornichons, le pudding emballé, les packs de jus, les fruits et jus en conserve, les granolas, les céréales sèches, les raisins secs et les biscuits.
  • Une boîte à lunch isolée est le meilleur contenant. Si vous emballez le repas dans un sac brun, mettez-le dans un double sac pour une meilleure isolation et ajoutez une source de froid, comme un pack réfrigérant ou un pack de jus congelé.
  • Mettez les aliments chauds dans un thermos isolé pour qu’ils restent chauds jusqu’à l’heure du déjeuner. Préchauffez le thermos en le remplissant d’eau bouillante. Laissez-le reposer pendant quelques minutes, puis videz l’eau et mettez-y les aliments. Gardez le thermos fermé jusqu’à l’heure du déjeuner.
Préparation sûre de repas écoliers

Questions générales sur les produits de consommation

By Questions fréquemment posées

Q. : Les produits de consommation spécialisés sont-ils sûrs?

R. : Oui! Les consommateurs peuvent être sûrs que les produits spécialisés qu’ils achètent ont un effet bénéfique sur leur santé en réduisant la propagation des germes et des allergènes et en rendant leur maison et leur lieu de travail plus agréables. Quand les consommateurs achètent des produits de nettoyage, ils se procurent un mélange d’ingrédients, tout en bénéficiant des vastes connaissances sur l’utilisation de produits sûrs et efficaces que les fabricants ont acquises au fil de nombreuses années.

Q. : Le gouvernement fédéral réglemente-t-il les produits de consommation spécialisés?

Au Canada, tous les ingrédients des produits de consommation tels que les savons et les détergents, les désinfectants, les produits d’hygiène, les produits nettoyants ménagers et les produits antiparasitaires sont régis par divers règlements et lois.

R. : Tous les produits de consommation formulés se composent de substances utilisables au Canada et inscrites sur la Liste intérieure des substances (LIS) aux termes de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE). Les produits inscrits sur la LIS sont souvent décrits comme étant les ” substances existantes “; en vertu de la loi, ils doivent satisfaire à un examen scientifique des plus modernes. Cela est censé aboutir à une liste de substances qu’il faudra peut-être revoir de nouveau. Il importe de signaler que des produits utilisés tous les jours, tels que la vitamine A et le vinaigre, figurent sur la liste de 4 000 substances pouvant nécessiter un examen plus approfondi. Des études scientifiques menées par l’industrie et le gouvernement ont établi que les produits contenants des substances inscrites sur la liste sont sûrs quand on s’en sert conformément aux instructions du fabricant.

Le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC), annoncé par le gouvernement du Canada en décembre 2006, a commencé avec le programme du Défi à l’industrie, par lequel le gouvernement demandait à cette dernière d’examiner 193 substances hautement prioritaires. Ces substances ont été groupées en 12 « lots » aux fins de l’examen qui devait être exécuté en cinq ans. L’étape suivante du PGPC a été annoncée le 3 octobre 2011, quand le gouvernement du Canada a renouvelé son engagement à l’égard du Plan, qui comptait parmi les meilleurs du monde. Environ 1 000 autres substances seront examinées au cours des cinq prochaines années, et le reste, d’ici 2020, notamment dans le cadre de l’Initiative des groupes de substances. D’autres renseignements sur le Plan, sur le Défi à l’industrie et sur l’Initiative susmentionnée sont diffusés dans le site Internet du gouvernement du Canada. Pour en savoir plus sur le Plan de gestion des produits chimiques, veuillez consultez les rapports d’étape le concernant, qui sont publiés deux fois par année.

Si un fabricant veut utiliser une substance véritablement nouvelle dans un de ses produits, il doit la faire évaluer aux termes du Règlement sur les renseignements concernant les substances nouvelles (RRSN), pris en application de la LCPE. Depuis 2001, toutes les substances nouvelles au Canada qui seront employées dans des produits visés par la Loi sur les aliments et drogues sont assujetties au RRSN (LCPE).

Les produits nettoyants tels que les désinfectants sont aussi régis par la même loi. Si le fabricant affirme que ses produits tuent les germes, les produits doivent satisfaire à des normes et à des paramètres d’efficacité établis par Santé Canada, être examinés et approuvés par Santé Canada et porter un numéro d’homologation DIN sur l’étiquette. Les produits dont le fabricant dit qu’ils désinfectent tombent sous le coup de la Loi sur les produits antiparasitaires (LPA), qu’administre Santé Canada également.

Le Règlement sur les produits chimiques et contenants destinés aux consommateurs (RPCCC 2001), pris en application de la Loi sur les produits dangereux vise toutes les étiquettes apposées sur ces produits.

Afin d’en savoir plus sur le Plan de gestion des produits chimiques au Canada, veuillez consulter la publication portant sur lui.

Q. :Où les consommateurs peuvent ils trouver de l'information sur les ingrédients contenus dans les produits?

R. :L’ACPCS a annoncé le 2 avril 2008 une initiative volontaire de l’industrie facilitant l’accès des consommateurs à l’information sur les ingrédients des produits d’assainissement de l’air, de nettoyage, pour l’automobile, à polir et d’entretien des planchers. Nos membres rendront l’information disponible le 1er janvier 2010 de différentes façons : étiquettes des produits, site Web du fabricant, etc. Cliquez ici pour en savoir davantage sur ce programme.

Q. : Quels avantages les produits de consommation spécialisés présentent-ils?

R. : Santé et hygiène vont de pair. Les savons et les détergents sont essentiels à la santé personnelle et publique. Parce qu’ils permettent de déloger la saleté présente sur les surfaces, ils contribuent à l’hygiène personnelle, ils réduisent le nombre de germes qui causent les maladies infectieuses, ils prolongent la durée de vie des vêtements, de la vaissellerie, du linge de maison, des surfaces et des meubles, et ils rendent la vie plus agréable dans nos maisons et nos lieux de travail.

Les produits nettoyants ordinaires permettent de bien enlever la saleté, mais seuls les désinfectants ou les nettoyants désinfectants tuent les germes qui causent de nombreuses maladies. Les germes peuvent se propager à d’autres surfaces par le biais de chiffons de nettoyage et d’éponges sales.

Les surfaces telles que les comptoirs de cuisine et de salle de bain, les poignées de porte, les sièges de toilette et les jouets peuvent être contaminées par des bactéries même quand elles paraissent propres. Saviez-vous qu’il peut y avoir quatre milliards de germes vivants sur un chiffon à vaisselle ordinaire?

Q. : Comment les produits de consommation aident-ils les Canadiens souffrant d'allergies et d'asthme?

R. : Les produits nettoyants enlèvent les allergènes. Si le nettoyage est fait régulièrement et bien, il empêche ceux-ci de s’accumuler, ce qui aide à réduire au minimum les symptômes des allergies et/ou de l’asthme.

Les allergènes couramment trouvés dans nos maisons (squames animales, coquerelles, poussière/acariens, moisissures et pollen) compliquent grandement la vie aux personnes souffrant d’allergies et d’asthme. Les allergènes sont souvent présents dans l’air et peuvent être très répandus, de sorte qu’il est difficile de les éviter. Ils s’accumulent dans la literie, les meubles, les moquettes et partout oú chaleur et humidité existent. Si on ne les enlève pas, ils continuent de s’accumuler, ce qui accroît encore l’ampleur de la menace.

Q. : Que dire des allergies aux arachides? Les produits de consommation spécialisés aident-ils les personnes qui en souffrent?

R. : Oui! Une étude menée par la faculté de médecine de l’Université Johns Hopkins a confirmé que l’allergène présent dans les arachides était indétectable après que les participants se furent laver les mains avec un savon liquide ou en barre ou avec des lingettes. Avec la plupart des nettoyants ménagers ordinaires, on a aussi pu enlever facilement l’allergène présent sur les surfaces ménagères.

Q. : Comment les produits de consommation spécialisés sont-ils étiquetés au Canada?

R. : Pour s’assurer que les consommateurs utilisent son produit de la bonne façon, le fabricant leur indique sur l’étiquette comment s’en servir; il précise aussi les dangers particuliers propres à l’utilisation de son produit, les précautions à prendre, le cas échéant, et la façon de le jeter. Pour les consommateurs, c’est là un des rôles les plus importants de l’étiquette.

Santé Canada administre l’application du Règlement sur les produits chimiques et contenants destinés aux consommateurs (RPCCC) de 2001 aux termes de la Loi sur les produits dangereux. Le Règlement porte notamment sur les symboles d’avertissement et sur les déclarations relatives aux premiers soins.

Q. : L'utilisation de ces produits a-t-elle des effets sur l'environnement?

R. : Les produits de consommation spécialisés sont formulés pour être employés avec de l’eau et être évacués dans les systèmes de traitement des eaux usées (usines municipales de traitement des égouts ou fosses septiques). Afin de garantir que leurs produits sont sans danger pour l’environnement, les fabricants évaluent les effets des ingrédients dans les systèmes de traitement des eaux usées et dans les ruisseaux, les rivières, les lacs et les estuaires. Des principes scientifiques largement reconnus par les experts techniciens et par les organismes de réglementation sont employés pour évaluer le risque que ces effets comportent pour l’environnement.

Q. : Les emballages des produits de consommation spécialisés sont-ils écosympathiques?

R. : Les fabricants de produits nettoyants donnent depuis longtemps l’exemple en ce qui concerne la réduction des déchets d’emballage et l’application de judicieuses méthodes d’élimination des déchets. Les progrès technologiques ont permis de créer des produits plus concentrés, des produits bivalents, des produits avec recharge et des emballages faits de matériaux recyclés. Par exemple, la fabrication et le transport des produits concentrés exigent moins d’énergie et d’emballages, et les produits multifonctionnels éliminent le besoin d’emballages distincts. Le plastique et le carton qui seraient autrement mis au rebut deviennent des matériaux utilisables, grâce au recyclage.

L’ACPCS rappelle aux consommateurs qu’aux fins de la protection de l’environnement, la meilleure façon de procéder en ce qui concerne tout produit de nettoyage ménager consiste à n’acheter que la quantité nécessaire et à l’utiliser totalement ou à donner ce dont on ne sert pas. Si l’on doit en jeter, il faut le faire convenablement. Règle générale, les produits conçus pour être dilués dans l’eau doivent être jetés dans l’évier ou la toilette; les produits solides, tels que les tampons à récurer, doivent être mis aux ordures.

Pour en savoir davantage sur les produits concentrés, prière de cliquer ici.

Questions sur les produits antiparasitaires

By Questions fréquemment posées

Q. : Que sont les produits antiparasitaires?

R. : Les produits antiparasitaires, aussi appelés pesticides, sont des organismes, des produits chimiques et des dispositifs conçus pour lutter contre les parasites, les détruire, les attirer ou les repousser. Ils peuvent être artificiels ou naturels. Les produits antiparasitaires se répartissent entre les catégories suivantes :

  • les algicides, qui enraient la propagation des algues dans les piscines;
  • les rodenticides, qui luttent contre les rats et les souris;
  • les insecticides, qui s’attaquent aux guêpes, aux frelons, aux vers blancs et aux fourmis;
  • les insectifuges, qui éloignent les moustiques;
  • les herbicides, qui enraient la propagation des mauvaises herbes comme l’herbe à puce et les pissenlits;
  • les fongicides, qui luttent contre les maladies des fruits, des légumes et des pelouses.

Q. : Pourquoi avons-nous besoin de produits antiparasitaires?

R. : L’utilisation des produits antiparasitaires présente deux grands avantages : ils protègent votre santé et votre foyer :

  • les insectes tels que les coquerelles et les fourmis peuvent endommager et contaminer les aliments;
  • les moustiques, les puces, les tiques et les poux peuvent porter des maladies et causer des réactions allergiques ainsi qu’un inconfort général. Ces parasites risquent de nuire grandement à la santé publique si l’on n’en enraie pas la multiplication;
  • les rongeurs peuvent détruire les récoltes, porter des maladies, causer des dégâts structuraux aux maisons et nuire à la santé publique;
  • les mauvaises herbes réduisent la qualité et la salubrité des espaces gazonnés et elles en atténuent les avantages tels que l’effet de refroidissement qu’ils ont;
  • les maladies des végétaux peuvent détruire les récoltes, les jardins et les arbres fruitiers ou nuire à leur qualité et à leur rendement;
  • les fourmis charpentières et les termites peuvent miner la structure d’une maison ou d’un chalet;
  • les algues peuvent envahir la piscine familiale;
  • les mauvaises herbes, les insectes et les maladies peuvent détruire la pelouse, les arbres et les plantes ornementales.

Q. : Que puis-je faire pour me prémunir contre les parasites?

R. : Il y a quelques mesures simples que vous pouvez prendre pour faire échec aux parasites avant qu’ils fassent problème :

  • fermez bien les emballages de nourriture et enlevez des comptoirs de cuisine miettes et vaisselle sale;
  • videz les poubelles régulièrement et fermez-en bien le couvercle;
  • ne laissez pas la nourriture des animaux familiers dans les assiettes pendant la nuit ou de longues périodes;
  • colmatez les trous ou les fissures par oú les parasites peuvent entrer dans la maison;
  • fermez les moustiquaires ou les fenêtres pour empêcher les parasites d’entrer chez vous et d’y faire des nids.

Q. : Comment les produits antiparasitaires sont-ils réglementés au Canada?

R. : Le processus d’évaluation des produits antiparasitaires au Canada est considéré comme étant un des plus rigoureux du monde. En 2006, le Canada a adopté une nouvelle loi comportant de nombreuses exigences; elle ajoute notamment des facteurs de sécurité et demande que soient prises en compte les populations vulnérables.

Afin de satisfaire aux exigences strictes de l’homologation au Canada, l’industrie doit présenter des données scientifiques et techniques détaillées qui sont ensuite examinées et scrutées par l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA), en vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires, qui a été révisée.

Q. : Quel est le rôle de l'ARLA?

R. : L’ARLA examine les données scientifiques sur le produit et fait une évaluation complète des risques, ce qui comprend les éléments suivants :

  • tout effet possible du produit sur la santé des humains, y compris les embryons, les bambins, les enfants, les adolescents et les adultes;
  • tout effet possible du produit sur les espèces animales sauvages, y compris les poissons, les oiseaux, les vers de terre ou les insectes;
  • le taux de dégradation du produit dans l’air, le sol et l’eau;
  • la question de savoir si le produit aboutit dans les sources d’eau sous forme de lixiviat;
  • l’exposition fortuite éventuelle;
  • les recherches montrant que le produit combat effectivement les parasites visés.

Q. : Prend-on en compte les caractéristiques particulières des enfants quand on évalue les pesticides quant aux risques qu'ils présentent pour la santé?

R. : Oui. L’ARLA évalue à fond chaque pesticide avant que l’utilisation en soit permise au Canada, Elle fait ce travail pour s’assurer que le pesticide ne comporte aucun risque pour la santé des Canadiens et des Canadiennes. L’évaluation porte notamment sur le renforcement des facteurs de sécurité pour les sous-populations vulnérables, y compris les enfants.

Q. : Qu'est-ce que la « lutte antiparasitaire intégrée »?

R. : L’expression « lutte antiparasitaire intégrée » désigne en général les mesures visant à maintenir à des niveaux acceptables les populations de parasites. Cette lutte comprend l’emploi de mesures de limitation non chimiques telles que le réaménagement et la réparation des structures, l’amélioration de la salubrité des lieux, le recours à des variétés de plantes résistantes aux parasites et la modification des méthodes d’arrosage et de tonte du gazon. Là oú c’est nécessaire, cela comprend aussi l’application judicieuse de produits de lutte antiparasitaire conformément aux directives inscrites sur les étiquettes.

Questions sur les produits nettoyants « naturels »

By Questions fréquemment posées

Q. : Que signifient vraiment les termes « synthétiques » et « naturels »?

R. : Il faut se méfier du mot « naturel » employé pour décrire les produits nettoyants. Tous les produits chimiques utilisés pour faire les ingrédients entrant dans la composition des produits nettoyants existent dans la nature. Très peu de produits chimiques extraits de plantes ou de la terre sont utilisés tels quels pour confectionner les ingrédients qui nettoient effectivement. Par conséquent, le mot « naturel » employé pour décrire un produit final risque d’être trompeur.

Par exemple, le mot « naturel » employé pour qualifier les nettoyants se rapporte d’habitude au surfactant, c’est-à-dire au principal ingrédient nettoyant du produit. Presque tous les produits employés pour l’hygiène personnelle, la lessive, le lavage de la vaisselle et le ménage sont à base de surfactant. Les surfactants sont des produits chimiques qui réduisent la tension superficielle de l’eau pour qu’elle puisse mouiller rapidement une surface, ameublir et déloger la saleté. Les surfactants sont faits de produits pétrochimiques (dérivés du pétrole brut ou du gaz naturel), ou oléochimiques (dérivés des graisses et d’huiles). Certains genres de surfactants peuvent être fabriqués à partir de l’une ou de l’autre de ces matières premières. On dit souvent des produits pétrochimiques que ce sont des matières « synthétiques » et des produits oléochimiques, qu’ils sont « naturels ». Dans les ceux cas, les sources sont naturelles, étant donné que le pétrole brut est extrait de la terre et que les produits oléochimiques viennent des plantes ou des animaux.

Quelle qu’en soit la source, les matières premières surfactantes doivent être traitées chimiquement ou synthétisées avant qu’on puisse s’en servir utilement dans les produits nettoyants. Sous sa forme finale, un surfactant d’origine oléochimique ressemble au même surfactant d’origine pétrochimique. Cette similarité permet aux fabricants d’utiliser l’un ou l’autre genre de surfactants, ou les deux, dans leurs produits nettoyants. Parmi les facteurs qui influent sur les décisions prises à cet égard figurent la disponibilité, le coût, la formulation (est-elle compliquée ou non?) et la forme que l’on souhaite donner au produit.

Q. : Tous les surfactants sont-ils biodégradables?

R. : Les produits nettoyants à base de surfactants sont conçus pour être employés avec de l’eau et être jetés après usage dans l’évier ou la toilette. Dans les tuyaux, ils se combinent avec les autres déchets et sont ensuite traités à l’usine municipale de traitement des eaux usées ou dans la fosse septique. Pendant le traitement, des micro-organismes dégradent naturellement les surfactants et les autres matières organiques et finissent par les décomposer en dioxyde de carbone, en eau et en minéraux. Toute petite quantité de surfactant restant encore après le traitement continue à se biodégrader dans l’environnement.

Beaucoup d’essais en laboratoire et d’études de contrôle faites en « milieu réel » ont montré que les principaux surfactants se biodégradent rapidement et entièrement et qu’ils ne présentent pas de risque pour les organismes vivant dans l’environnement. Les légers écarts observés dans les analyses de laboratoire entre les taux de biodégradation des surfactants pétrochimiques et des surfactants oléochimiques ne sont en général pas perçus comme étant importants dans l’environnement, car le traitement des eaux usées élimine considérablement les deux genres de surfactants.

Questions sur les produits nettoyants maison

By Questions fréquemment posées

Q. : Les produits nettoyants maison contiennent-ils des produits chimiques?

R. : Tous les nettoyants, que ce soit des produits maison ou issus d’une formule commerciale, se composent de matières chimiques. Celles-ci sont des ingrédients alimentaires extraits directement de plantes, ou des produits chimiques synthétisés en laboratoire.

Q. : Les produits chimiques utilisés dans les produits maison ne sont pas toxiques, n'est-ce pas?

R. : Tous les produits chimiques, y compris le sel de table ordinaire (NaCl), sont toxiques en trop grande quantité. On atteint le seuil de toxicité quand la quantité absorbée risque d’être nuisible. Les produits nettoyants vendus dans le commerce sont évalués quant au degré d’exposition recommandé et à l’exposition accidentelle, de sorte que l’on sait exactement quels degrés d’exposition ne sont pas toxiques. Le fabricant indique sur l’étiquette comment se servir du produit et comment le faire en toute sécurité.

Q. : Qu'est-ce que les consignes de sécurité ont à voir avec les produits nettoyants ménagers de grand-mère?

R. : La nostalgie du « bon vieux temps » ne doit pas l’emporter sur les importantes garanties qui accompagnent les produits nettoyants vendus dans le commerce aujourd’hui. Ces produits subissent des évaluations approfondies quant à leur innocuité et à leur rendement, avant d’être mis en marché. Les données issues de ces évaluations permettent aux fabricants de garantir leurs produits avec confiance. C’est pourquoi leur nom (et souvent un numéro de téléphone 1 800) figure sur l’emballage de leurs produits nettoyants.

Les particuliers ou les organismes faisant la promotion de produits « de rechange » doivent pouvoir justifier leurs recommandations. Les consommateurs doivent pouvoir leur demander, par exemple, si la formule a été mise à l’essai dans des situations oú elle est mélangée à d’autres produits « chimiques » employés pour le nettoyage; quel traitement est conseillé si l’on s’éclabousse les yeux ou avale le mélange accidentellement; si l’effet du produit sur les surfaces à nettoyer a été évalué.

Aspects à prendre en compte quand on veut choisir un nettoyant maison

  • Le mélange maison a-t-il été mis à l’essai en tant que produit nettoyant?
  • Le mode d’emploi explique-t-il en détail comment se servir du mélange sans danger et efficacement?
  • Êtes-vous au courant des précautions à prendre pour mélanger le nettoyant maison en toute sécurité ou le combiner à d’autres produits?
  • Savez-vous quoi faire si quelqu’un est exposé accidentellement au produit maison?
  • Y a-t-il des directives spéciales sur la façon de jeter le mélange maison sans danger?
  • Le produit maison est-il aussi économique qu’un produit nettoyant vendu dans le commerce?

Q. : Comment puis-je décider s'il vaut mieux utiliser un produit maison ou un produit nettoyant vendu dans le commerce?

R. : Ce qu’il faut d’abord et avant tout prendre en compte quand on songe à utiliser un produit maison, c’est la sécurité et le rendement.

Dans le cas des produits maison, c’est à la personne qui suit le mode d’emploi qu’il incombe de créer une étiquette fournissant les détails sur le produit. Cela signifie que le consommateur doit faire une étiquette sur laquelle il inscrit les noms des ingrédients et leur quantité, les premiers soins à prodiguer en cas d’urgence, les précautions à prendre pour mélanger le produit et le combiner avec d’autres produits, l’utiliser, etc., et un mode d’emploi complet. Les centres anti-poison ont des données détaillées sur les produits nettoyants vendus dans le commerce, mais ils risquent d’avoir du mal à traiter quelqu’un ayant été exposé accidentellement à un produit maison, à moins d’avoir des renseignements sur la formule du produit en question.

Un dernier mot sur la sécurité : les auteurs de certaines « recettes maison » recommandent d’utiliser de l’eau bouillante avec les ingrédients « de rechange ». La pratique consistant à transporter de l’eau bouillante d’une pièce à l’autre dans la maison, surtout là oú il y a de jeunes enfants, suscite de sérieuses questions quant à la sécurité!

Q. : Est-ce que j'aide l'environnement en utilisant un nettoyant « de rechange »?

R. : Probablement pas. La grande majorité des produits nettoyants vendus dans le commerce sont solubles dans l’eau; on peut les jeter en toute sécurité dans l’évier ou la toilette, de sorte qu’ils passent dans le système municipal de traitement des eaux usées ou dans une fosse septique, et ils ne nuisent aucunement à l’environnement. Ces produits ont fait l’objet d’essais complets en laboratoire et d’un contrôle « dans la réalité », et les fabricants se sont conformés aux règlements gouvernementaux applicables, ce qui en garantit l’innocuité pour l’environnement.

Q. : Vais-je épargner de l'argent en utilisant des produits maison?

R. : L’utilisation de certains « produits de remplacement » proposés risque en fait de coûter plus cher que celle des produits nettoyants vendus dans le commerce. C’est particulièrement le cas d’aliments dont la confection doit atteindre un haut degré de pureté. Par exemple, la crème de tartre, dont l’emploi est parfois recommandé pour nettoyer le métal, coûte 12 fois plus cher par unité de poids qu’un nettoyant pour l’aluminium. Les consommateurs ont avantage à comparer les prix unitaires entre eux pour calculer le coût d’une tâche et à noter aussi la fréquence à laquelle il faut la refaire. Rappelons en outre que certains mélanges maison risquent de laisser un résidu qui attire la saleté, de sorte qu’il faut refaire le travail plus souvent, ce qui accroît le coût.

Comme les « produits de remplacement » ne sont en général pas aussi efficaces que les produits nettoyants formulés dans le commerce, leur utilisation exige souvent des efforts supplémentaires. Outre qu’ils passent plus de temps à nettoyer, les consommateurs doivent peut-être utiliser une plus grande quantité de produit et d’eau chaude pour faire le travail, ce qui risque aussi d’ajouter au coût. Voilà matière à réflexion quand on calcule le coût total des mélanges maison!

Q. : Les mélanges maison sont-ils efficaces pour désinfecter les surfaces?

R. : Les produits nettoyants aident à enlever la saleté et les germes présents sur les surfaces, mais seuls les désinfectants tuent effectivement les micro-organismes causant les maladies.

Santé Canada examine et approuve les désinfectants. Les propriétés germicides de tout produit catégorisé dans les désinfectants ont été évaluées à fond. Les produits de cette catégorie sont réglementés et approuvés par Santé Canada et portent, sur leur étiquette, un numéro d’identification de médicament (DIN).

Des études ont montré que la majorité des produits maison n’ont aucune propriété désinfectante, surtout quand il existe des raisons afférentes à la santé pour utiliser un nettoyant antibactérien ménager, par exemple pour nettoyer une planche à découper risquant d’avoir été contaminée par la salmonelle, ou une surface qui a été en contact avec une personne malade. Les consommateurs doivent se rappeler que seuls les désinfectants approuvés par Santé Canada et portant un numéro DIN sur leur étiquette ont été évalués quant à leurs propriétés germicides.

Dans les endroits propices à la propagation des maladies infectieuses (par exemple, dans les cuisines, les salles de bain et les salles de jeux des enfants), il importe tout particulièrement de bien désinfecter les surfaces. L’emploi d’un désinfectant approuvé, conformément aux directives fournies sur l’étiquette, garantira l’élimination des germes.

Questions sur les produits d’assainissement de l’air

By Questions fréquemment posées

Q. : Y a-t-il des dangers à utiliser les produits d'assainissement de l'air?

R. : Non, il n’y a aucun danger à se servir des produits d’assainissement de l’air. Les consommateurs peuvent les utiliser en toute confiance pour rendre leur maison et leur lieu de travail plus agréables. Les produits d’assainissement de l’air satisfont amplement à tous les règlements du gouvernement canadien concernant les produits de consommation et leurs ingrédients.

Q. : Comment les fabricants vérifient-ils l’innocuité des produits d'assainissement de l'air?

R. : Les entreprises membres de notre Association évaluent à fond l’innocuité de tout nouveau désodorisant avant de le mettre en marché. Entre autres, ils examinent les ingrédients, mesurent les degrés d’exposition et les risques, font des essais auprès des consommateurs et dans les résidences et assurent un suivi après la mise en marché.

Q. : D’où vient le parfum des produits d'assainissement de l'air?

R. : Des concentrés de parfum sont utilisés dans la formulation des produits d’assainissement de l’air pour créer l’odeur voulue.

Q. : Quels règlements canadiens régissent les produits d'assainissement de l'air?

R. : Au Canada, il existe bien des catégories de lois et de règlements s’appliquant à ces produits. Tous les ingrédients utilisés dans la fabrication des produits d’assainissement de l’air doivent figurer sur la Liste intérieure des substances (LIS) d’Environnement Canada, avant que ces derniers puissent être vendus. Toute nouvelle substance utilisée dans les produits d’assainissement de l’air doit être évaluée et approuvée par Santé Canada et Environnement Canada, en vertu du Règlement sur les renseignements concernant les substances nouvelles (RRSN) pris en application de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE). Les produits d’assainissement de l’air, comme tous les produits de consommation, doivent aussi satisfaire aux exigences du Règlement sur les produits chimiques et contenants destinés aux consommateurs (RPCCC de 2001), pris en application de la Loi sur les produits dangereux (LPD).

Pour en savoir plus sur le Plan de gestion des produits chimiques, veuillez consultez les rapports d’étape le concernant, qui sont publiés deux fois par année.